Dans les églises de nos paroisses, la crèche de Noel est une belle occasion de redécouvrir le récit biblique de la Nativité et pourquoi pas d’échanger sur le sens de cette fête pour nous aujourd’hui...
La crèche est l’un des symboles les plus authentiques de Noël Préparer la crèche peut être un magnifique moment de partage et de découverte pour toute la famille et un temps précieux pour approfondir le sens de Noël avec les enfants.
La crèche est une tradition qui remonte au Moyen Âge et symbolise la naissance de Jésus à travers la représentation des personnages et lieux décrits dans les Saintes Écritures et par les traditions : elle se compose de la Sainte Famille la comète, les bergers avec leurs troupeaux, les mages disposés autour de la grotte ou de l’étable.
Il est communément admis que la tradition de la crèche remonte à l’époque de saint François d’Assise qui, en 1223, créa la représentation vivante de la Nativité à Greccio, ne Italie.
Avec les années, la coutume s’est répandue, en particulier au sein des familles et dans les églises et aujourd’hui la représentation de la naissance de Jésus, avec les différentes statuettes et éléments, est devenue une tradition incontournable. Dans plusieurs lieux perdure aussi la coutume de la crèche vivante, avec des personnes qui incarnent et représentent les personnages de la Nativité. Les formes de représentation de la Nativité, en effet, sont nombreuses à travers le monde.
Nos églises vous ouvrent leurs portes pour un temps en famille auprès de la crèche
Villiers-au-Bouin
Courcelles-de-Touraine
Venez voir, admirer, prier devant la Crèche à l'église de Courcelles de Touraine du 10 décembre au 1er janvier. Accès par la porte latérale, place de l'église, qui sera ouverte les après-midis de 15h à 18h.
Mazières-de-Touraine L'église de Mazières de Touraine est ouverte tous les jours de 9h à 17h
Château-la-Vallière
Une crèche de Noël sous la protection de Sainte Kateri Tekakwitha ! Bravo à toute l'équipe !
Cinq-Mars-la-Pile L'église de Cinq Mars-la-Pile est ouverte de 10h à 17h 30 chaque jour.
Channay-sur-Lathan Une crèche sur le thème du vitrail, créée par une famille de Channay.
Ouverture tous les jours de décembre de 10h30 à 18h
La magnifique crèche des santons de Langeais
Les églises de Langeais et Cinq Mars-la-Pile sont ouvertes de 10h à 17h 30 Voici ce qui a été réalisé avec 45 nouveaux santons. Des santons de
Provence habillés de tissus, se sont invités dans la
crèche de Langeais .
Des vieux métiers sont
représentés, certains santons sont chargés de présents, tous sont
différents. On peut reconnaître le maire, le chasseur, les
pêcheurs,...., Elle fait environ 15 m2.
Visite guidée de la crèche de Langeais : la nativité, l'origine de
la crèche, la crèche provençale, ses personnages, la fabrication des
santons,...., pour petits et grands. Durée une heure environ.
S'inscrire au 07 82 38 08 44 .
Braye sur Maulne
L’église sera ouverte du 22 décembre au 1er janvier de 10 h à 19 h.
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À Greccio, lieu de la première crèche réalisée par saint François d’Assise, le pape a signé dimanche 1er décembre la lettre apostolique Admirabile signum sur «?la signification et la valeur de la crèche?».
Pour ouvrir l’Avent, le temps de préparation à Noël, le pape François avait choisi, dimanche 1er
décembre, le petit village de Greccio, au nord de Rome, aux confins du
Latium et de l’Ombrie. C’est là, dans une grotte perchée sur les
contreforts des Monts Sabins et dominant la plaine de Rieti, que saint
François d’Assise avait réalisé la première crèche de Noël en 1223 (lire ci-dessous).
L’épisode est d’ailleurs le point de départ d’Admirabile signum (« Le merveilleux signe ») la lettre apostolique sur « la signification et la valeur de la crèche »
que le pape, qui a repris le nom du saint d’Assise, a signé sur l’autel
même du petit sanctuaire franciscain où il avait auparavant longuement
prié.
Dans ce court texte d’un peu plus de cinq pages, François souligne combien « la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche » est une « manière authentique de proposer de nouveau la beauté de notre foi avec simplicité ».
Le symbole d’« un monde plus humain et plus fraternel »
Cet élément de « transmission de la foi » est, souligne-t-il, une « aide à revivre l’histoire vécue à Bethléem » qui «
stimule notre affection et nous invite à nous sentir impliqués dans
l’histoire du salut, contemporains de l’événement qui est vivant et
actuel dans les contextes historiques et culturels les plus variés ».
Avec cette lettre, le pape, qui avait estimé au printemps que
l’interdiction des crèches de Noël dans les lieux publics était une « stupidité », n’entend pas faire de ce symbole un signe de division. S’il se félicite de « la coutume de l’installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques », pas question pour autant de donner prise à ceux qui, en Italie ou ailleurs, voudraient en faire un symbole identitaire.
Au contraire, il s’agit pour François de faire de la crèche le symbole d’« un monde plus humain et plus fraternel, où personne n’est exclu ni marginalisé ». Ainsi quand il commente ses différents symboles et s’arrête sur les santons, et notamment « ceux des mendiants et des personnes qui ne connaissent pas d’autre abondance que celle du cœur ».
« En naissant dans la crèche, Dieu commence la seule véritable révolution »
«
Eux aussi sont proches de l’Enfant Jésus à part entière, sans que
personne ne puisse les expulser ou les éloigner du berceau improvisé », insiste François pour qui «
les pauvres et les simples dans la crèche rappellent que Dieu se fait
homme pour ceux qui ressentent le plus le besoin de son amour et
demandent sa proximité ».
« De la crèche, émerge clairement le message que nous ne pouvons
pas nous laisser tromper par la richesse et par tant de propositions
éphémères de bonheur », ajoute-t-il, critiquant une nouvelle fois le consumérisme auquel il oppose la symbolique de la crèche : «
en naissant dans la crèche, Dieu lui-même commence la seule véritable
révolution qui donne espoir et dignité aux non désirés, aux
marginalisés : la révolution de l’amour, la révolution de la tendresse
».
François prend aussi l’exemple des Rois Mages, « des hommes riches, des étrangers sages, assoiffés d’infinis » qui « enseignent qu’on peut partir de très loin pour rejoindre le Christ ».
À travers ceux qui appellent « à réfléchir sur la responsabilité de tout chrétien à être évangélisateur », «
chacun de nous devient porteur de la Bonne Nouvelle pour ceux qu’il
rencontre, témoignant, par des actions concrètes de miséricorde, de la
joie d’avoir rencontré Jésus et son amour ».
« La crèche parle de l’amour de Dieu »
Pour François, qui se félicite de l’usage d’« ajouter à la crèche d’autres figurines qui semblent n’avoir aucun rapport avec les récits évangéliques » – y voyant l’expression « que, dans ce monde nouveau inauguré par Jésus, il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toute créature » et la représentation de « la sainteté au quotidien » – ce qui compte donc avant tout dans la crèche « c’est que cela soit signifiant pour notre vie ».
« Partout, et sous différentes formes, conclut le pape, la
crèche parle de l’amour de Dieu, le Dieu qui s’est fait enfant pour
nous dire combien il est proche de chaque être humain, quelle que soit
sa condition. »
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L’histoire de la crèche
Selon la Tradition, c’est à Greccio, au cours de la
nuit de Noël 1223 que saint François d’Assise aurait organisé la
première crèche vivante dans une grotte lui rappelant celle qu’il avait
vue à Bethléem.
Sous l’influence des franciscains, la
coutume des crèches vivantes se répand progressivement à travers
l’Europe. Des crèches en bois ou en terre sont aussi progressivement
fabriquées.
Au XVIe siècle, des crèches miniatures font
leur apparition dans les églises et couvents. Diffusées par les
jésuites dans le cadre de la Contre-Réforme, elles apparaissent
également dans les familles.
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