La confession / sacrement de réconciliation
Jésus-Christ est le médecin de nos âmes et de nos
corps. Dans l’évangile de saint Marc au chapitre 2, on voit Jésus qui
pardonne ses péchés au paralytique et lui rend la santé du corps.
Jésus a voulu que son Église continue son œuvre de guérison et de
salut, par la force de l’Esprit Saint. Dans l’évangile de saint Jean au
chapitre 20 : « Le soir de Pâques, le Seigneur Jésus se montra à ses
apôtres et leur dit : “Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez
les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils
leur seront retenus.” »
En recevant ce sacrement, nous sommes donc réconciliés avec Dieu. Il
nous réconcilie aussi avec l’Église et avec nos frères. Il nous donne la
paix et la sérénité et fait grandir nos forces spirituelles pour vivre
en chrétiens.
Le péché détériore l’état de sainteté dans lequel le baptême nous a
fait entrer ; il abîme le visage de l’Église qui est le Corps du Christ,
il est comme un reniement de notre baptême. Le sacrement de la
réconciliation nous apporte le pardon de nos péchés et nous permet de
retrouver la fraîcheur de notre baptême.
Quelle que soit la manière dont il est célébré, le sacrement de la
réconciliation comporte toujours l’aveu de son péché et l’absolution
donnée par le prêtre. La façon la plus simple et la plus habituelle pour
recevoir ce sacrement est de s’adresser à un prêtre. Cela peut se faire
dans toute église, et certaines églises de Paris ont même des
confesseurs disponibles à longueur de journée : la Cathédrale Notre-Dame
de Paris, l’église Saint Louis d’Antin, la Basilique du Sacré Cœur de
Montmartre. La rencontre avec le prêtre se fait seul à seul, dans le
secret. Si on ne sait pas comment s’y prendre, cela n’a aucune
importance, le prêtre est là pour guider la démarche.
Les paroisses de Paris organisent aussi des célébrations
communautaires de ce sacrement, et des journées du pardon, en
particulier à l’approche de Noël et de Pâques. La dimension ecclésiale
de ce sacrement y est plus marquée, et souvent la Parole de Dieu qui
nous fait miséricorde y est mieux mise en valeur. Mais l’aveu y est
toujours secret et le pardon est toujours le même : « Je te pardonne
tous tes péchés, au Nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit », ce
qui est comme une reprise de la formule prononcée, celle-ci une fois
pour toute : « Je te baptise au Nom du Père, et de Fils, et du Saint
Esprit. »
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