Concile de Nicée (325) - Fresque byzantine de l'église Saint Nicolas de Myre - wikipedia
Après avoir unifié politiquement l’Empire Romain, Constantin redoute que
la remise en question de la nature divine de Jésus-Christ par Arius
d’Alexandrie ne mette en péril l’unité de l’Eglise.
Pour débattre de
cette question théologique, il réunit pour la première fois dans
l’histoire de l’Eglise une assemblée de tous les prêtres et évêques.
Le
concile de Nicée excommunie Arius en 325 et condamne l’arianisme. On
doit à cette première assemblée le Credo, prière que les chrétiens
récitent aujourd’hui encore à la messe, abrégé des principaux dogmes que
l'Église catholique enseigne. Athanase, successeur de l’évêque
Alexandre, fut l’ardent défenseur de la Sainte Trinité de Nicée.
Le concile de Nicée a solennellement défini une profession de foi à un moment précis dans l’histoire. Mais contrairement aux vœux de l’assemblée, le symbole de foi n’a pas arrêté les disputes. Au contraire, il semble l’avoir envenimé, provoquant de nouvelles scissions plus graves encore. D’autres conciles vont donc avoir lieu pour préciser de nouveau la profession de foi et finalement donner naissance au symbole de Constantinople que l’Église proclamera solennellement.
Racontée
par la passionnante historienne Annick Martin, une page marquante de
l’histoire de la vie de l’Eglise au début de sa structuration et dont
nous percevons la vitalité de la pensée.
Réalisateur : Véronick Beaulieu
Producteurs : CFRT, France2
Constantin, premier empereur chrétien - Les origines de l'arianisme
Comment un affrontement politique tel que la bataille du pont de Milvius
de 311 a-t-il pu susciter tant d'interprétations et marquer le début de
l’empire chrétien d’Occident ? Comment Constantin, vainqueur contre
Maxence, a-t-il transformé son image d’empereur païen en premier
empereur chrétien à travers la monnaie ? Comment Alexandrie, grande
métropole d’Orient, est-elle devenue le berceau de la première hérésie
chrétienne, l'arianisme du nom du prêtre Arius ?
Annick Martin,
passionnée, nous immerge
dans une histoire dont ses auteurs nous restituent par leurs écrits la
vitalité de la pensée chrétienne des premiers siècles.
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