La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus vers Dieu son Père. Elle est fêtée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques. Mort et ressuscité, il quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint.
La fête de l’Ascension, célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes, qui s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard.
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Située
entre Pâques et la Pentecôte, c’est-à-dire entre la résurrection du
Christ et la venue de l’Esprit Saint sur le groupe des apôtres,
l’Ascension ne peut être comprise qu’en lien avec ces deux évènements.
L’Ascension fait partie du déploiement inouï de Pâques : par sa mort et
sa Résurrection, le Christ a sauvé l’homme qui, à sa suite, est
désormais appelé à rejoindre Dieu pour vivre dans sa gloire.
Une Présence dans l’absence
Le
livre des Actes des Apôtres rapporte que, pendant les quarante jours
qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité s’est plusieurs fois montré
aux disciples. L’Ascension marque la fin des apparitions du Ressuscité :
Jésus « est monté au ciel », c’est-à-dire que désormais, ses disciples
devront faire le deuil d’un certain type de présence, d’une présence
charnelle. Grâce à l’Esprit donné à la Pentecôte, ils vont expérimenter
une nouvelle manière, pour Jésus ressuscité, de leur être présent.
Désormais, les disciples devront « croire sans voir », ou plutôt «
croire parce qu’ils ont vu » (Jn 20, 30-31). C’est sur leur témoignage
crédible que nous fondons notre foi. La
liberté des chrétiens passe par une prise de distance de la part du
Christ. « Il est bon pour vous que je m’en aille », dit Jésus (Jean
16,7). Lui qui ne se laisse pas posséder ni étreindre ne s’impose pas
davantage : il laisse ses disciples libres de croire, et donc d’aimer
véritablement car librement.
Il fait de nous des témoins
Mais cette absence est en même temps forte d’une promesse et d’une
invitation à la mission : « vous allez recevoir une puissance, celle du
Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à
Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de
la terre ».
Il ne s’agit pas de
rester les yeux levés vers le ciel. L’Ascension est un appel à la
responsabilité. C’est aux chrétiens désormais d’être témoins du Christ !
Le mystère de l’Ascension signifie que le temps des témoins commence, le temps de l’Eglise.
Sans Ascension, pas d’Eglise. Jésus va rendre ses disciples et apôtres
définitivement capables de porter témoignage. Désormais Pierre va parler
et enseigner avec autorité comme Jésus, de même que Paul.
De la tristesse à la joie
L’Ascension n’est donc pas la célébration d’un départ triste. Les
disciples étaient tristes avant, quand ils ne comprenaient pas le sens
des événements de Jérusalem, quand ils ne comprenaient pas que le Messie
devait souffrir pour entrer dans la gloire, surtout tant qu’ils
n’avaient pas compris que Jésus devait monter vers le Père pour envoyer
l’Esprit.
Source : CEF
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