Sacrements des malades, sacrements de la compassion et du réconfort de Dieu…

La visite aux malades, la communion des
malades, l’onction des malades, le viatique, la recommandation des
mourants sont autant de « signes particuliers proposés aux malades qui
attestent d’une manière spéciale l’amour de Dieu pour lui et agissant en
lui : les sacrements. » Rituel Sacrements pour les malades n°14
L’onction des malades
Appelé autrefois l´extrême-onction,
comprise ou sacrement des mourants, l’onction des malades est, depuis
Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie.
C´est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les
moments d´épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration
de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en
l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe
chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur.
Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici
les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et
dans les mains des malades :
« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté
vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »
Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.
« Si l’un de vous est malade, qu’il
fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en
pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières,
inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et
s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Saint Jacques 5,
14-15
Alors que la maladie apporte souffrance,
inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle
la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de
supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le
Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement
rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué
par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la
maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les
autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une
célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à
domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.
Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir. |